Les traitements de chimiothérapie ont tendance à dessécher la peau et à faire apparaître des rougeurs. Vous pouvez utiliser un savon surgras et bien hydrater l’épiderme. Un soutien-gorge sans armature et des vêtements amples, en textile naturel, sont à privilégier. Après l’opération, votre cicatrice gardera un aspect inflammatoire durant plusieurs mois puis s’estompera progressivement. Il est possible d’aider la cicatrisation en massant tous les jours avec de l’huile d’amande douce ou une crème cicatrisante. Les cures thermales spécialisées peuvent également être utiles en cas de sensibilité. Enfin, la compression de la cicatrice par gel de silicone donne de très bons résultats.
Tous les médicaments de chimiothérapie n’entraînent pas une chute des cheveux. Elle peut être plus ou moins marquée selon le protocole utilisé et la nature des cheveux. La chute commence 15 jours à 3 semaines après la première administration. La pousse reprend environ 6 à 8 semaines après la fin du traitement. Quelques conseils : coupez vos cheveux avant la chimiothérapie, évitez de vous brosser les cheveux pendant les jours qui suivent la cure et utilisez une brosse à poils souples, ne vous lavez pas les cheveux trop fréquemment et privilégiez les shampoings doux, évitez tout ce qui peut les fragiliser (séchoir, bigoudis, coloration, permanente…).
Certaines chimiothérapies sont toxiques pour les ongles (décollement, coloration, inflammation du pourtour…). Ces altérations ne sont jamais définitives. Des moufles ou chaussettes réfrigérantes peuvent être proposées pendant les séances. Quelques conseils : coupez vos ongles courts, évitez les traumatismes locaux, les contacts avec les produits détergents, portez des gants en coton et des chaussures larges et souples, posez un vernis au silicium en double couche et utilisez un dissolvant sans acétone, posez un vernis opaque. Pensez à enlever le vernis avant chaque consultation pour que le médecin puisse vérifier l’état de vos ongles.
Pendant ou après le cancer, le corps souffre mais le moral aussi. Des épisodes dépressifs surviennent fréquemment dans les trois mois suivants l’arrêt des traitements. Un décalage peut alors s’installer entre ce que ressent la patiente et son entourage qui considère que l’épreuve est terminée et que la vie doit reprendre comme avant. Un accompagnement psychologique s’avère souvent très utile durant cette période. N’hésitez pas à vous faire aider.
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Les consultations de suivi constituent des moments privilégiés pour prendre en charge les éventuels effets indésirables des traitements et pour aborder les questions concernant la vie quotidienne. Les équipes médicales, les services sociaux et les associations peuvent vous aider à trouver des solutions.
Pour certaines femmes, continuer à travailler, même pendant la chimiothérapie, reste essentiel. Pour d’autres, au contraire, la reprise du travail peut être vécue comme angoissante. Envisagez les différentes solutions possibles avec l’assistante sociale. La reprise en mi-temps thérapeutique, quand elle est possible, constitue souvent une bonne solution pour reprendre progressivement la vie professionnelle.
La fatigue est un symptôme fréquent au cours de la maladie et de ses différentes phases de traitement. Il faut compter au moins trois mois pour récupérer. Attention à ne pas surestimer vos forces. La fatigue peut aussi provenir d’une anémie.
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Se renseigner et se faire accompagner Il existe plusieurs associations dédiées aux femmes atteintes de cancer du sein. Toutes ont le même objectif : accueillir les femmes, les accompagner, leur apporter des informations sur leur maladie, les aider dans la recherche de solutions pour régler leurs difficultés d’ordre administratif ou social, leur offrir un lieu d’échanges et de rencontres pour rompre leur solitude.