SCLÉROSE EN PLAQUE : UNE MALADIE AUTO-IMMUNE CHRONIQUE
La SEP est une maladie neurologique qui se définit comme une maladie inflammatoire démyélinisante du système nerveux central.
C’est une maladie auto-immune caractérisée par une destruction de l’enveloppe protectrice des nerfs du cerveau et de la moelle épinière : la gaine de myéline.
Les lésions de la sclérose en plaques sont visibles lors des examens d’imagerie IRM (imagerie par résonance magnétique) et donnent un aspect de « plaques ».
La destruction de cette gaine de myéline modifie la transmission de l’influx nerveux, à l’origine des symptômes.
Les symptômes de la SEP sont variables selon la localisation des lésions au sein du système nerveux central.
Une animation détaillée pour mieux comprendre la SEP
Une poussée correspond à l’apparition de nouveaux symptômes ou l’aggravation de symptômes déjà existants, pendant plus de 24 heures, en dehors d’une période de fièvre. Deux poussées distinctes doivent être séparées d’au moins un mois.
Source : https://www.arsep.org/fr/170-symptomes et poussée.html
Dans près d’un tiers des cas, la maladie est révélée par un ou plusieurs signes « mineurs » : faiblesse face à l’effort, paralysie partielle, baisse de l’acuité visuelle souvent accompagnée d’une douleur autour de l’œil, fourmillements, picotements… Un examen en imagerie par résonance magnétique (IRM) permet de confirmer le diagnostic. Ce dernier doit être posé le plus tôt possible car des traitements de fond permettent de ralentir l’évolution de la maladie.
La sclérose en plaques se traduit ensuite par des « poussées » qui prennent différentes formes selon les moments et les personnes, en fonction des zones du cerveau ou de la moelle épinière atteintes : gêne visuelle, troubles moteurs dûs à une faiblesse musculaire, troubles de la sensibilité, de l’équilibre ou de la coordination, troubles urinaires ou sexuels… Isolés ou associés, ces signes cliniques peuvent toucher tout ou une partie du corps. Ils s’accompagnent souvent de fatigue, de trouble de la mémoire ou de la concentration, de douleurs ou de dépression. Ils surviennent en quelques heures ou en quelques jours, puis disparaissent totalement ou partiellement en quelques semaines.
En savoir plus : www.mieux-vivre-avec-la-sep.com/mieux-comprendre/mes-symptomes/
Consulter la brochure de l’ARSEP sur la poussée : https://www.arsep.org/library/media/other/docs_patients/La-poussée-l-identifier-la-gerer-nov-2015.pdf
Dans 85 à 90 % des cas, la sclérose en plaques évolue par poussées, plus ou moins fréquentes, avec des épisodes de rémission plus ou moins longs. On parle alors de SEP « rémittente ». Mais dans 10 à 15% des cas, la maladie peut aussi évoluer, sans poussée, de manière continue, et se traduire par une lente aggravation des symptômes neurologiques. Sous cette forme, la SEP est dite « progressive ». On distingue deux formes de SEP « progressive ». Lorsque la maladie évolue de cette manière dès les premiers instants, on parle de forme « primaire progressive ». Celle-ci se manifeste généralement tardivement, après 40 ans ou plus. Lorsque les poussées s’espacent ou disparaissent, après une évolution de la maladie, sur un mode rémittent, pendant des années, tandis que les symptômes progressent de façon plus continue, on parle de forme « secondairement progressive ».
Maladie auto-immune, la SEP se traduit par une inflammation démyélinisante du système nerveux central, autrement dit par une destruction de l’enveloppe protectrice des nerfs du cerveau et de la moelle épinière : la gaine de myéline. Rendue visible par la constitution de « plaques », cette action modifie la transmission de l’influx nerveux. Après destruction, la myéline est capable de se reformer plus ou moins bien, ce qui explique l’évolution irrégulière de la maladie.
Les causes de la maladie, non héréditaire, sont encore méconnues. Plusieurs gènes ou famille de gènes pourraient cependant y jouer un rôle. La fréquence de la maladie est par ailleurs variable selon l’environnement des personnes. Plus importante dans les pays occidentaux du nord, elle diminue lorsqu’on se rapproche du sud. En France, la fréquence de la SEP est plus grande dans le Nord et l’Est que dans le Sud et le Sud-Ouest.
En savoir plus : http://www.mieux-vivre-avec-la-sep.com/mieux-comprendre/ma-sep/
La sclérose en plaques est une maladie relativement fréquente : elle touche plus de 110.000 personnes en France. Elle se déclare surtout chez l’adulte jeune, en moyenne autour de la trentaine. Parmi les personnes atteintes, 3 sur 4 sont des femmes, suggérant un rôle direct ou indirect des facteurs hormonaux dans le déclenchement de la maladie.
Source chiffre : https://www.arsep.org/fr/168-définition et chiffres.html
Il n’existe pas encore de médicament permettant de « guérir » la sclérose en plaques. Mais des molécules permettent d’agir efficacement sur son évolution et sur ses conséquences.
Il existe trois types de traitement :
En savoir plus : http://www.mieux-vivre-avec-la-sep.com/mieux-comprendre/mes-traitements/ et http://afsep.fr/2011/11/23/quels-sont-les-traitements-existants/
Un effort important de recherche est en cours pour mieux comprendre les mécanismes de cette maladie et élaborer de nouvelles approches thérapeutiques. De nouvelles pistes de traitement sont envisagées comme la diminution du passage des lymphocytes “agressifs” de la circulation sanguine vers le cerveau, l’amélioration des capacités de remyélinisation, la limitation de la perte axonale et récemment l’action sur les lymphocytes B.
En savoir plus : https://www.frm.org/recherche-medicale/sclerose-en-plaques
sont atteintes de sclérose en plaques (SEP) en France, selon l’AREPS (Fondation pour l’aide à la recherche sur la Sclérose plaques). Chaque année, 5.000 nouveaux cas sont diagnostiqués. Association Française des Sclérosés en Plaques (AFSP).